vendredi 26 avril 2024

 

VIVRE

L’homme sort de l’hôpital, il veut vivre. Le médecin lui a laissé un petit espoir, il lui a dit :

-        Faites attention à votre nourriture, ne fumez plus et ça ira !

-        Je ne suis pas fichu demanda-t-il ?

-        Vous pouvez encore vivre longtemps si vous suivez mes conseils.

Il respire, la joie l’inonde, il ne va pas mourir comme il craignait. Un régime, il pouvait, ne plus fumer sera plus dur mais il essayera. La joie de vivre lui redonna du tonus et des bonnes intentions. Durant un an, il vécut normalement sans aucun problème médical.

L’année d’après il eut des malaises et retourna voir son médecin, il lui dit :

-        Vous êtes encore là, je ne vous donnais pas 6 mois ?

-        Mais vous m’avez dit que je vivrai longtemps !

-        Des mots pour donner le moral aux malades, qui sait vous pourrez encore vivre un an de plus, la médecine n’est pas une science exacte à 100 %.

L’homme ressortit, il respira profondément, il voulait vivre, il lutterait jusqu’au bout, la maladie ne l’aura pas comme ça !

Elena



mercredi 24 avril 2024

 

LA PETITE BERGERE

La petite Lily comptait les moutons sur ses doigts, elle ne savait compter que jusqu’à dix et il y avait plus de dix moutons. Bobby courait d’un mouton à l’autre et connaissait son travail de chien de berger.

Lily était prête à pleurer, elle se trouvait seule depuis un bon moment, Marion était partie avec son promis en lui confiant les bêtes :

-        S’il manque un mouton tu seras responsable avait-elle dit en partant avec un grand éclat de rires.

-        Mais je ne sais compter que jusqu’à dix,

-        Comme ça tu apprends !

N’y tenant plus Lily se mit à pleurer, Marion surgit d’un fourré et la héla :

-        J’arrive, ne t’inquiète pas,

-        Et s’il manque un mouton ?

-        Impossible Bobby veille, il ne laissera jamais partir un mouton. Je t’ai fait marcher mais je ne savais pas que ça te ferait pleurer. Marion embrassa sa petite sœur et repris sa place, Lily se sentait à nouveau en sécurité et se mit à cueillir des fleurs en chantant.

Elena



lundi 22 avril 2024

#lundi soleil

Avril 2024 : vert 

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#vert : petit bois du Poitou




   

vendredi 19 avril 2024

 

CHAT NOIR

Madeleine avait prit un chat noir, elle en avait rêvé depuis longtemps, Son mari avait enfin accepté. Il n’avait rien contre les animaux mais ne voulait pas être tenu par un animal lors des départs. Madeleine approchait des 70 ans et ses petits-enfants venaient passer les vacances avec elle. Elle se retrouvait pendant un mois avec 6 enfants entre 3 et 10 sans, les parents venaient au début pour 2 ou 3 jours et revenaient les chercher en restant encore 2 ou 3 jours. Cela lui convenait assez, cela évitait les conflits avec son fils ou sa bru.

Lorsqu’elle eut son chaton noir, les enfants venaient d’arriver, le chaton était petit et les enfants voulaient tous jouer avec lui. Heureusement qu’un chat grimpe et peut se protéger contre les turbulences des enfants. Le matin Madeleine aimait se reposer, le chaton dans les bras, il ronronnait, elle lui racontait ses problèmes journaliers. Un matin, le chaton ne revint pas, Madeleine était dans tous ses états, son mari lui dit :

-        Tu as voulu un chat, je t’avais prévenu que la route d’à côté est dangereuse, je vais voir s’il est écrasé. Madeleine effectua ses tâches ménagères, elle s’occupa des enfants, son cœur n’y était pas, Sa bru lui reprocha de s’être plus attachée au chat qu’aux enfants. Elle ne disait rien, la journée passa et le chaton ne revint pas, elle fit une battue avec les enfants mais personne ne le trouva. La nuit Madeleine pleura, il lui manquait tant, il venait ronronner dans ses bras, elle se sentait bien avec lui, il était le seul à ne rien lui demander, à part la nourriture. Le lendemain Madeleine dépérit, son fils s’inquiéta et lui ramena un autre chat noir, il avait entendu qu’un chaton avait été écrasé un peu plus bas sur la route. Elle le remercia, prit le chat dans ses bras, il descendit en la griffant et se sauva. Ils avaient oublié  que le chat était adulte, il n’était plus un chaton. Les enfants le craignaient, il ne se laissait pas faire. Plus Madeleine essayait de l’apprivoiser et moins il voulait, il préférait rester au coin de la cheminée sur une couverture. Il acceptait tout juste un câlin des enfants mais pas trop long.

Au bout d’un mois, le chat noir, sauta de lui-même sur les genoux de Madeleine, elle n’en revenait pas et n’osait pas bouger. Il la regarda et frotta sa tête contre elle, elle osa le caresser et pour la première fois elle l’entendit ronronner.

Madeleine retrouva la joie de vivre, le chat noir était devenu son compagnon, elle lui racontait les misères de sa vie, ils se comprenaient à demi-mots.

Elena



mercredi 17 avril 2024

 

JOULKA

Elle était une Patou, je l’ai eu à 2 mois, elle ne pesait que 5 kg. Comme elle était à peine sevrée, elle a fait de l’hyper attachement à moi. Malgré tout, elle était montagne des Pyrénées de 55 kg et gardait son caractère indépendant.

A Agadir je me suis baignée seule, il y avait des rouleaux, à un moment j’étouffais car je ne pouvais plus respirer entre deux rouleaux ; Joulka a nagé vers moi et j’ai pu la tenir par le collier pour revenir. Ensuite un maître nageur, compagnon de voyage, l’a fait courir car elle tremblait : l’effort fut dur pour elle autant que pour moi.

Une autre fois, je suis tombée dans un parc, elle courut avertir des gens, j’ignore comment mais je la vis revenir avec un couple qui m’aida à me relever.

Je ne dirai pas toutes les bêtises qu’elle a faites, c’est elle qui en a fait le plus !

Les jours de peine elle était toujours là pour mettre sa tête sur mon bras ou mes genoux et me faire comprendre qu’elle était présente.

Je crois que c’est la chienne avec qui j’ai eu la plus grande complicité.

Elena